Kristen est en couverture du magazine britannique Wonderland dans le numéro spécial mode (édition février/mars 2015). Le photoshoot en noir et blanc a été réalisé par le photographe Hedi Slimane.
* Clichés HQ :
* Clichés HQ :
* Scans
Traduction faite par le staff de KStew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez ailleurs.
* Interview de Kristen :
De toutes les actrices à
Hollywood, Kristen Stewart est tout simplement la plus cool. Avec ses
cheveux courts et son style garçon manqué décontracté, elle est
d'une beauté androgyne frappante. Elle est comme cette fille de
l'école que vous avez admiré pour son mystère et sa confiance
tranquille et que vous avez en quelque sorte détesté pour sa
capacité à rendre en quelque sorte un pantalon de survêtement à
la mode. Stewart est nettement différente de beaucoup d'actrices de
son âge – il n'y a pas d'aspect pompeux et distingué, pas de
présence sur les médias sociaux, aucun selfie, aucun paparazzi la
shootant accidentellement à la sortie d'une discothèque. Elle est
plus sobre que cela, une qualité qui perce non à travers sa
personnalité mais aussi son jeu d'actrice. Elle est subtile. Elle
n'exagère pas. Avec Stewart, il s'agit plus souvent d'un monologue
intérieur. Tout est dans les yeux, ces yeux vers perçants qui sont
à la fois doux, sauvages et menaçants.
Stewart n'avait que 17
ans quand elle a été engagée dans le rôle de Bella Swan dans
Twilight, la saga romantique vampirique qui a fait d'elle une
superstar internationale et prouvé qu'elle pouvait ancrer une
franchise de films à plusieurs milliards de dollars. Mais elle n'est
pas contre emprunter les sentiers battus. Au cours des deux années
post Twilight, elle s'est éloignée des superproductions
hollywoodiennes, plutôt en se réinventant sous les traits de la
reine des films indépendants, avec des rôles dans le film acclamé
par les critiques Camp X-Ray, Clouds Of Sils Maria et
le candidat actuel aux Oscars, Still Alice. Et avec un trio
éclectique de nouveaux films qui sortiront en salles en 2015, il n'y
aura pas de pause Stewart. Elle est agitée et imprévisible, comme
la bonne rebelle qu'elle est.
Nous nous sommes
rencontrés un lundi après midi au Café Figaro, un endroit pour
déjeuner dans le quartier de Los Feliz à Los Angeles. Elle porte un
tee shirt déchiré décontracté, un pantalon style baggy et son
maquillage de la veille. Elle a une poignée de main ferme. Stewart a
grandi à Los Angeles, fille de parents travaillant dans l'industrie
du cinéma. Mais cela n'a pas été l'enfance hollywoodienne glamour
que vous pourriez imaginer. Sa maison était dans la Vallée de San
Fernando – célèbre pour sa chaleur, ses studios de porno et un
certain type de jeune fille qui passe beaucoup de temps dans les
centres commerciaux et parle avec une voix perchée. Sa mère est
scénariste et son père régisseur TV, mais Stewart est
catégorique : ils n'ont jamais été des 'parents qui l'ont
poussé vers la scène'. 'Mes parents étaient tous les deux
assez choqués par mon intérêt pour le métier d'actrice car je
n'étais pas le type d'enfant acteur',
dit-elle. 'Ils m'ont rapidement fait prendre
conscience de l'improbabilité de devenir une actrice à succès'.
Elle se souvient de sa première année d'auditions comme étant
stérile. 'Tout le monde pensait que je
ressemblais à un garçon',
rit-elle. Mais ses parents ont accepté de continuer de la trimbaler
d'audition en audition, principalement à cause de l'intérêt
grandissant de leur fille dans le processus de la réalisation des
films. 'J'ai presque grandi sur un plateau de
tournage',
dit-elle, 'et j'ai aimé être dans cet
environnement'.
Stewart
a décroché son premier rôle au cinéma à l'âge de 9 ans, jouant
une sorte de garçon manqué dans The
Safety Of Objects
de Rose Troche. Son heure est venue quelques années plus tard,
quand, à 11 ans, elle a été engagée pour apparaître aux côtés
de Jodie Foster dans le thriller de 2002 de David Fincher, Panic
Room
– encore une fois, jouant le rôle d'un garçon manqué. Cela a été
un vrai rôle dans sa propre vie. En tant que jeune adolescente, on
se moquait d'elle à l'école car elle porte les vêtements de son
frère, ne rasant pas ses jambes et refusant carrément d'être la
fille de la Vallée typique. A 14 ans, elle a quitté l'école
publique et opté pour l'enseignement à domicile. 'Mon
enfance a pris une forme assez bohème',
se souvient-elle. 'Je me débrouillais bien à
l'école, mais je n'ai jamais senti une pression spécifique. On m'a
toujours permis de trouver mes propres intérêts et les poursuivre'.
Cette
nature libre dans la forme a apparemment influencé la façon dont
elle choisit ses efforts en matière de film. Elle a dit à plusieurs
reprises que son approche dans le choix des rôles est intuitive, pas
pragmatique – qu'elle a 'simplement besoin de
le ressentir, de laisser le scénario me frapper et me détruire'.
Pourtant à juste 24 ans, son travail s'étale dans tous les
domaines, prouvant à la fois l'étendue de son jeu d'actrice et sa
volonté de prendre des risques. Pour n'en nommer que quelques uns :
il y a eu Into The
Wild
réalisé par Sean Penn ; l'adaptation cinématographique de la
bible hippie de Jack Kerouac, On
The Road ;
The Runaways,
dans lequel elle a incarné Joan Jett ; son rôle de Blanche
Neige dans le blockbuster hollywoodien Blanche
Neige Et Le Chasseur ;
et sa performance, l'année dernière, sous les traits d'un soldat à
Guantanamo Bay, dans Camp
X-Ray
de Peter Sattler. Stewart sera la première a vous dire comment elle
se sent 'totalement
et foutrement chanceuse'
concernant l'opportunité qu'elle a eu de jouer une telle variété
de rôles intéressants et complexes, car elle sait que ces rôles
sont limités dans l'industrie du cinéma.
Au
cours des dernières années, les rôles pour les femmes à Hollywood
– plus précisément, l'absence de ceux-ci – sont devenus un
sujet brûlant. Ce n'est pas un secret que les femmes sont largement
sous représentées dans le cinéma et la télévision, à la fois à
l'écran et dans les coulisses. Lors de la cérémonie des Oscars
2014, Cate Blanchett a utilisé son discours de remerciements pour le
prix de la Meilleure Actrice pour lancer un appel pour plus de
premiers rôles pour les femmes, critiquant ceux au sein de
l'industrie qui 's'accrochent
perpétuellement à l'idée que les films, avec les femmes en leur
cœur, sont des expériences rares'.
Sur une note plus optimiste, Maggie Gyllenhaal, tout en acceptant un
prix aux Golden Globes le mois dernier, a commenté ce qu'elle
ressentait comme étant une richesse croissante des rôles
intéressants pour les actrices féminines, qu'elle jugeait
'révolutionnaire
et évolutif'.
Je me demande si Stewart, après avoir été présente dans
l'industrie du cinéma depuis 15 ans, estime qu'Hollywood commence à
expier la pénurie historique de rôles féminins complexes.
'Il
est impossible de nier que les bons projets pour les femmes se
dressent comme des roches en silex , sur une terre sèche, croûtée',
dit Stewart. 'C'est
vrai pour les femmes de mon âge, c'est pourquoi nous nous jetons
toutes si voracement sur ces projets. Je pense que les femmes ont
toujours dû se battre un peu plus durement et je ne pense pas que
cela va changer instantanément. Mais je pense que Maggie a raison et
que les choses avancent'.
Malgré le fait que de plus en plus de cinéphiles sont des femmes,
elle note, que les rôles masculins dominent les écrans, car les
studios et les producteurs que estiment que c'est 'sûr'. Il s'agit d'une idée
essentiellement archaïque. 'Nous
vendons à nos publics du minuscule',
continue t-elle. 'Aujourd'hui,
les films sont financés presque exclusivement par crainte
systématique, du genre, 'OK, ce projet va m'assurer un salaire', ou,
'Ce film m'assure de récupérer mon argent, basé sur une équation
créée par un scientifique issu de la recherche'. Il n'y a plus
aucun risque. Et c'est tellement cliché de le dire, mais pour faire
vraiment de grandes choses, nous avons besoin de prendre des
risques'.
Stewart s'arrête, son visage se crispe un peu, et elle organise ses pensées avec soin, sans doute étant au courant de la manière si facile dont ses mots pourraient être pris hors contexte et paraît ingrate. 'C'est stupide de jouer l'avocat du diable lorsqu'il s'agit d'avoir une conversation à propos des rôles féminins à Hollywood, car ensuite vous faites ce truc 'de féminisme inversé' qui est devenu étrangement à la mode ces derniers temps. J'ai le sentiment que certaines filles de mon âge sont moins enclines à dire 'Bien sûr je suis une féministe, et bien sûr je crois en l'égalité des droits pour les hommes et les femmes', car il y a des implications qui vont de pair avec le mot féministe dont ils ont l'impression qu'ils sont trop directif ou agressif'' Beaucoup de filles de nos jours disent, 'Ewww, je ne suis pas comme ça'. Ils ne comprennent pas qu'il y a pas de façon particulière qui vous oblige à vous tenir debout pour toutes les choses que le féminisme défend'. Elle crédite le rebond féministe à ce qui est finalement un manque de connaissances sur le sujet – une question qui a également été abordée par Emma Watson dans son récent discours à l'ONU à propos de l'égalité des sexes et le féminisme. 'C'était vraiment cool qu'elle fasse ça', dit Stewart de manière enthousiaste concernant Watson. 'C'était quelque chose qui déchire'.
Stewart s'arrête, son visage se crispe un peu, et elle organise ses pensées avec soin, sans doute étant au courant de la manière si facile dont ses mots pourraient être pris hors contexte et paraît ingrate. 'C'est stupide de jouer l'avocat du diable lorsqu'il s'agit d'avoir une conversation à propos des rôles féminins à Hollywood, car ensuite vous faites ce truc 'de féminisme inversé' qui est devenu étrangement à la mode ces derniers temps. J'ai le sentiment que certaines filles de mon âge sont moins enclines à dire 'Bien sûr je suis une féministe, et bien sûr je crois en l'égalité des droits pour les hommes et les femmes', car il y a des implications qui vont de pair avec le mot féministe dont ils ont l'impression qu'ils sont trop directif ou agressif'' Beaucoup de filles de nos jours disent, 'Ewww, je ne suis pas comme ça'. Ils ne comprennent pas qu'il y a pas de façon particulière qui vous oblige à vous tenir debout pour toutes les choses que le féminisme défend'. Elle crédite le rebond féministe à ce qui est finalement un manque de connaissances sur le sujet – une question qui a également été abordée par Emma Watson dans son récent discours à l'ONU à propos de l'égalité des sexes et le féminisme. 'C'était vraiment cool qu'elle fasse ça', dit Stewart de manière enthousiaste concernant Watson. 'C'était quelque chose qui déchire'.
Stewart
vit sa vie sous un microscope. Alors que c'est véridique pour
beaucoup de gens célèbres, cela est intensifié lorsque vous êtes
à la tête d'une grande franchise, et l'une des actrices les mieux
payées d'Hollywood. Dernièrement, il y a eu des spéculations à
propos de sa sexualité, qui semblent être fondées uniquement sur
sa préférence pour des tenues jean/baskets plus que des micro robes
moulantes et le fait qu'elle est parfois vue aux côtés de ses amies
filles – comme c'est scandaleux.
'Votre vie devient
cette émission de télé réalité diffusée pour la consommation
publique',
dit-elle. 'Genre, j'ai probablement été suivie
ici et ils vont photographier chaque expression que je fais et se
demander ce que cela signifie, et ensuite c'est l'émission qui sera
diffusée le soir. Et parfois, ils attrapent quelque chose de vrai,
mais souvent c'est enraciné dans la pure fausseté'.
Son attitude rebelle et le détournement de la norme hollywoodienne
n'a fait qu'alimenter l'intrigue des médias à propos de sa vie
privée, qui a constamment été sondée et disséquée depuis
qu'elle a 17 ans. Le microscope de la célébrité laisse peu de
place pour les essais et les tribulations de la découverte de soi,
libre de tout contrôle – que ce soit professionnellement,
personnellement, sexuellement ou esthétiquement. Ceux qui sont
devenus célèbres pendant l'adolescence savent mieux que quiconque.
On
a dit à de nombreuses fois que Stewart se sent mal à l'aise sous
les projecteurs, qu'elle est maladroite ou visiblement fiévreuse
lors des interviews, qu'elle se renfrogne sur le tapis rouge. Mais
lors de cette observation, il faut considérer qu'aujourd'hui, la
norme du monde entier pour être 'à l'aise sous les projecteurs' est
Kim Kardashian. Certes, les plupart des artistes semblent un peu
fragiles en comparaison. Pour moi, Stewart semble parfaitement
heureuse et crédible dans son rôle d'actrice et star
hollywoodienne. Mais il y a un gouffre entre être heureux et
crédible, et être une personne avide de gloire, et aujourd'hui nous
sommes moins perplexes par ce dernier élément. 'Les
gens ont du mal à accepter quand quelqu'un affiche le moindre geste
d'inconfort sous les projecteurs',
dit-elle. 'Vous êtes censé vous imprégner de
chaque parcelle de célébrité comme si c'était le soleil. Mais je
pense que c'est carrément effrayant que la célébrité soit évaluée
de manière si élevée, même au-dessus du bonheur. J'aime faire des
films, mais je ne fais pas mon travail pour être une personne
célèbre'.
Malgré
la fausseté de la rumeur, Stewart a continué à être elle-même de
manière agressive et sans fausse excuse – quelque chose que ses
fans et ses partenaires louent régulièrement. Il est évident que
dans son style nonchalant et son sex appeal, qui a l'a conduite à
être le visage du parfum Balenciaga et d'une campagne de publicité
de Chanel en 2014. 'Grâce à mon association par
défaut avec la mode, j'ai passé du temps dans ce monde avec
certaines des pires personnes que j'ai rencontrées, ainsi que
certaines des plus intéressantes et gentilles',
rit-elle.'Dans la mode, les bons s'en sortent.
Chanel a été plus que conscient de travailler avec des gens qui les
intéressent ; ils sont très axés sur la famille. Lorsque
j'étais plus jeune, cela m'a fait me sentir à l'aise dans un monde
qui était d'ailleurs si inconfortable pour moi'.
Cette
année verra Stewart dans trois nouveaux films, y compris Equals,
une histoire d'amour futuriste, avec Nicholas Hoult, et la comédie
American Ultra,
un film sur un zonard, dans lequel elle apparaît aux côtés de
Jesse Eisenberg (qui a été son partenaire en 2009 dans
Adventureland).
'C'est comme La Mémoire Dans La Peau pour toute
personne qui aimait Adventureland',
dit-elle à propos d'Adventureland.
Pour une filmographie si diverse, c'est son premier rôle vraiment
comique et on peut dire qu'elle est nerveuse à ce sujet. 'J'espère
que je suis drôle dedans',
dit-elle avec une candeur attachante. 'J'espère
complémenter Jesse, parce qu'il est terrible. Mais je prends tout au
sérieux !',
rit-elle. 'Je ne sais pas … Mes amis pensent
que je suis drôle, mais genre, si Emma Stone jouait le rôle, elle
serait foutrement hilarante'.
Ce n'est pas souvent que vous rencontrez une actrice d'Hollywood si
humble pour complimenter les talents d'un de ses pairs au dessus de
sa propre personne. Mais ce qui est commun à Stewart. Elle parle
ouvertement de ses défauts et de ses craintes, en particulier
lorsqu'il s'agit des papillons qu'elle ressent à propos de son
prochain exercice : la réalisation.
Stewart
sait que sa notoriété en tant que comédienne sera à la fois une
bénédiction et une malédiction quand elle passera derrière la
caméra – avec un public qui vient avec des attentes. Mais pour
l'instant, elle écrit beaucoup et fait des projets.'J'ai écrit un putain de court métrage dont je suis vraiment fière. C'est plus abstrait plutôt que super narratif. C'est comme un poème ; c'est à propos de l'eau'.
Les gens demandent,
'Pourquoi ne réalise t-elle pas simplement un long métrage ?'.
Mais je veux m'entraîner avant. Je veux avoir de l'expérience'.
Elle est une grande fan de John Cassavetes, qui fut un pionnier du
cinéma d'improvisation et du cinéma vérité. Stewart parle de son
style de cinéma comme d'une influence. 'Je pense
que la première chose que je vais faire vivra des passages à vide'.
Lorsqu'on
l'interroge sur les acteurs qu'elle scrutait, elle cite immédiatement
Gena Rowlands, la femme de Cassavetes et collaboratrice de longue
date. 'Gena Rowlands déchire',
dit-elle. 'Mais, vous savez, c'est la réponse
évidente'.
D'autres influences incluent Catherine Keener et Julianne Moore, qui
joue la mère de Stewart dans Still
Alice,
qui sortira au printemps.
'Elle est super cool, elle flotte simplement', dit Stewart de Moore. 'Travailler avec Julianne m’a fait me sentir mieux à propos de la manière par laquelle j’approche le jeu d’acteur, qui peut être assez technique. Je suis tellement intéressée par le processus de fabrication des films que je ne peux pas être un de ces acteurs méthodiques qui 'lâche totalement prise' et qui ne sait pas où est la caméra. Je sais toujours où est ce putain de truc. Je suis l’actrice la plus ennuyante, toujours à dire, 'Tu sais, tu devrais te reculer un peu'. Julianne est indéniablement talentueuse, mais elle est encore un peu une chirurgienne. Donc, elle m’a fait me sentir genre, ouais, peut être que je ne 'lâche pas prise' comme beaucoup d’acteurs le font, mais c’est peut être OK'.
Cet esprit technique et visuel l’aidera sans aucun doute quand elle passera derrière la caméra. Mais à part le fait d’être contrôlé, Stewart refuse d’avoir les mains liées. 'Les meilleures expériences de film que j’ai eu c’était ceux où nous essayons tous de trouver quelque chose, mais nous n’étions pas sur de ce que c’était. Vous vous donnez du temps pour méditer, et à la fin vous réalisez pourquoi tout le monde s'est lié. Je ne veux pas savoir exactement là où je vais, je veux juste y aller'.
C’était le réveillon du Jour de l’An quand j’ai reçu l’appel pour dire qu’Hedi Slimane adorerait photographier Kristen Stewart pour notre couverture du mois de Février. Des mois en projets, les choses sont finalement devenues réalité et le shoot s’est déroulé deux jours après. L’ex-enfant star rentre dans la royauté d’Hollywood. Kristen et le directeur de création de Saint Laurent, Hedi Slimane – deux des icônes les plus pertinentes et excitantes de la mode et du cinéma – ont passé l’après-midi ensemble à Los Angeles, et le résultat parle de lui-même. Interviewée par la chroniqueuse sexe de Vogue, Kristen par de ce que c’est que de grandir sous les feux des projecteurs, de se faire la main dans une comédie et d’apprendre 'à se perdre' avec Julianne Moore
Via: KStewarFans KStewartNews
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