Le distributeur IFCFilms a acquis les droits pour le sol américain de Camp X-Ray, l'un des prochains films de Kristen.
Traduction faite par le staff de Kstew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez.
'Camp X-Ray avec Kristen Stewart a été acheté par @IFCFilms. Notre review de Sundance'
Review de Camp X-Ray à la suite de l'avant première au Festival du Film de Sundance 2014 par The Film Stage
Il y a une tentative
noble dans Camp X-Ray, écrit
et réalisé Peter Sattler, de faire un film de guerre basé sur les
individus plutôt que les idéaux. Se déroulant à Guantanamo Bay,
le film est essentiellement une longue conversation entre le soldat
Amy Cole (Kristen Stewart) et un détenu de Guantanamo prénommé Ali
(Peyman Mooadi).
Cole
est novice, récemment transféré à la prison. Ali, d'une autre
part, est détenu par les Etats Unis depuis près d'une décennie. Ce
qui commence comme un test de longue haleine de la patience de Cole
par Ali, qui a déjà eu une histoire en tant que détenu
récalcitrant, se transforme lentement en quelque chose de plus
profond.
Sattler
s'accapare la plupart de toute l'action dans la cellule où Ali est
détenu. Et bien que Cole soit avertie à plusieurs reprises par son
commandant (Lane Garrison) de ne pas céder quelconque renseignement
personnel à un détenu (il rend également limpide le fait qu'ils ne
peuvent pas être appelés 'prisonniers', car les prisonniers sont
soumis à la Convention de Genève), elle baisse rapidement sa garde
avec Ali.
Stewart
fait du bon travail dans le rôle de Cole, construisant un personnage
dont la carapace est encore en train de se forger. Il s'agit d'un
soldat qui veut être fort, mais pas sans raison. Son intuitivité
naturelle se heurte à la mentalité de ceux qui sont
institutionnalisés dans Guantanamo, répresenté par Randy joué par
Garrison. Ces deux-là jouent bien l'un avec l'autre, représentant
les deux faces d'une question morale tout en travaillent en tant
qu'individu de leur plein gré.
Certains
de leurs camarades ne sont pas aussi chanceux. Le scénario de
Sattler, malgré les échanges intelligents entre Cole et Ali et Cole
et Randy, introduit certains personnages secondaires comme un moyen
de refléter les changements par lesquels Cole va passer. Prenez le
soldat Rico Cruz joué par Joseph Julian Soria. Lorsque nous sommes
présentés à Cruz, c'est un soldat qui est trop sensible à la
situation des détenus, qui se fait réprimandé pour sa douceur.
L'expérience le détruit et le reconstruit ensuite, Cruz évoluant
dans le rôle de l'homme que Guantanamo veut qu'il soit. Ce serait
une transition intéressante, mais son personnage n'existe que pour
mieux définir le dynamisme de Cole. Qui est Cruz ? D'où
vient-il qui fasse qu'il est si naïf au début ? Sattler ne
semble pas s'en soucier, il est donc difficile pour nous de s'en
inquiéter.
Ali,
d'autre part, est très bien défini. Il s'agit d'une performance
magistrale, Moaadi prenant les mots et la direction de Sattler et
créant quelqu'un d'extrêmement mémorable. Alors que le film avance
vers le troisième acte, nous croyons en la croyance de Cole qu'Ali
est vraiment un homme bon. Malheureusement, Sattler ne s'est pas
contenu pour laisser ses personnages avancer de leur propre chef. Les
15 dernières minutes trahissent les 100 premières, martelant tous
les thèmes dans nos crânes. Il s'agit d'une finition inutilement en
queue de poisson à une relation centrale essentiellement organique.
Espérons qu'il y ait une autre version [du film] à venir qui
montrera un peu plus de foi dans l'histoire racontée.
Source: @TheFilmStage TheFilmStage
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