A quelques jours de l'ouverture du Festival du Film de Sundance 2014 ou Camp X-Ray sera projeté en avant première, le site spécialisé Indiewire a interviewé le réalisateur Peter Sattler pour le présenter et évoquer le film.
Traduction faite par le staff de Kstew France. Merci de nous créditer avec LIEN si vous la reprenez.
Rencontrer
les cinéastes de Sundance 2014 #1 : Peter Sattler à propos de
son drame sur Guantanamo Bay Camp
X-Ray
avec Kristen Stewart
Après
avoir étudié la réalisation à l'Ecole des Arts de la Caroline du
Nord, Peter Sattler a déménagé à Los Angeles. 'J'ai
simplement travaillé dans tous les postes qu'il y a dans la
production d'un film',dit-il
à Indiewire. Durant les cinq dernières années, il fait des travaux
d'écriture pour des studios. Camp
X-Ray est
son premier long métrage.
De
quoi s'agit-il : 'Une jeune femme rejoint l'armée part faire
partie de quelque chose de plus grand qu'elle-même et sa petite
ville d'origine. Mais elle termine comme nouvelle gardienne à
Guantanamo Bay à la place, où sa mission est loin d'être rose.
Entourée par des jihadistes hostiles et des équipiers agressifs,
elle noue une relation inhabituelle avec l'un des détenus'.
De
quoi s'agit-il vraiment : 'Il s'agit d'un travail vraiment
merdique. C'est être entouré par des collègues que vous n'aimez
pas. C'est être intéressé par quelqu'un dont vous ne devriez pas.
C'est avoir le courage de nettoyer le gâchis qui a été créé dans
le sillage du 11 septembre. Il s'agit de la bureaucratie. Il s'agit
d'une crise de quart de vie. Il s'agit de l'espoir, ou l'absence de
ce dernier. Il s'agit de la solitude. Il s'agit de la minutie banale
de la vie quotidienne, tout en forme et déformé à travers le
prisme surréaliste de Guantanamo Bay'.
Les plus grands défis
dans la réalisation de ce film : 'Probablement le temps. On a
eu un tournage serré (19 jours, je crois), ce qui signifie qu'on a
dû se déplacer très rapidement. Il y a eu très peu de temps pour
explorer les scènes ; on doit prendre des décisions nettes
immédiatement. Et bien sûr, on ne peut pas planifier autant qu'on
le voudrait. Une fois que l'on a les acteurs et les accessoires dans
un endroit, votre décision change toujours. On a également eu
quelques scènes très longues qui sont difficiles à réaliser car
on ne peut pas ajuster chaque réplique unique. On doit donner à nos
acteurs des notes peu développées, ou, au mieux, une ou deux notes
spécifiques, puis les mettre en vrac'.
Les
appareils utilisés : 'Arri Alexa, et je ne pourrais avoir eu
plus un coup de foudre pour elle. Elle est montée comme un appareil
photo de cinéma, pas comme un appareil photo numérique. Elle est
conçue pour supporter les rigueurs de la production. Et l'exposition
à la faible luminosité est carrément dingue, ce que j'adore depuis
que je peux utiliser les lumières amovibles et pratiques'.
Les
espoirs de Sattler pour emporter le public : 'Aimez-le ou
détestez-le, je veux qu'ils aient le sentiment qu'ils vivent quelque
chose. Qu'ils sont passés de l'autre côté de Guantanamo et qu'ils
ont été changés par ça. Je veux qu'ils aient l'impression que le
lien entre ce soldat et ce détenu est réel. Qu'il existe un réel
lien humain émotionnel intime qui transcende toutes les autres
conneries qui les entourent'.
Avez-vu
fait appel à la foule ? : 'Non. Nous avons eu la chance de ne
pas en avoir besoin'.
Les
inspirations pour le film : 'Pour résumer, Elephant
et Gerry
de Gus Van Sant, Merry
Christmas Mr. Lawrence
(Nagisa Oshima), Hell
In The Pacific
(John Boorman) et Compliance
(Craig
Zobel).
La
suite ? : 'Se cacher dans un vieux château et en écrire
un autre'.
Source: Indiewire Via: @KstewAngel
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