jeudi 8 novembre 2012

Kristen fait la couverture du magazine Backstage (Nouveau photoshoot)

Kristen fait la couverture du prochain numéro du magazine Backstage avec un nouveau photoshoot et une nouvelle interview.




Traduction faite par Kstew France merci de créditer avec un lien visible si vous postez ailleurs.



Kristen Stewart n’est pas celle que vous pensez.

Depuis que sa carrière l’a propulsée dans la stratosphère avec le premier film Twilight en 2008, Stewart a souvent été dépeinte dans les médias comme sérieuse ou maussade, extrêmement secrète et mal à l’aise avec les interviews. Mais passez quelques minutes avec la jeune fille de 22 ans, et il devient évident que tout ne pouvait être plus éloigné de la vérité. Assise dans un coin du restaurant d’un hôtel de Beverly Hills dans un simple tee-shirt blanc et une casquette de baseball quelques jours avant la sortie du dernier volet de Twilight, Breaking Dawn Part.2, Stewart semble être complètement à son aise. Elle est réfléchie et chaleureuse ; bien que l'ayant rencontré une seule fois six semaines plus tôt, elle reconnaît instantanément et salue son interlocuteur avec une accolade amicale. Elle a un sens acéré de l'humour. Et, pour mémoire, 'En fait, j'aime donner des interviews !'. Elle poursuit : 'Etant donné que je peux parler à une centaine de personnes ou plus lors d'un press junket, à un moment donnée, quelque chose va ressortir qui va me faire voir les choses que je n'avais jamais pris en considération. C'est fascinant de parler à tant de gens à propos de l'une des choses les plus importantes dans votre vie'.

Stewart est également une actrice, et une excellente [actrice], un fait qui semble se perdre dans toute l'attention médiatique consacrée à sa vie personnelle. Mais avant Twilight, son talent était évident pour des gens tels que David Fincher, qui a auditionné Stewart à l'âge de 10 ans pour jouer la fille de Jodie Foster dans Panic Room, et Sean Penn, qui l'a cueillie pour la faire apparaître dans son film de 2007, Into The Wild. Il y a également ses prestations acclamées dans les films indépendants Speak et dans le rôle d'une jeune femme avec un trouble neurologique en 2007 dans The Cake Eaters, une performance ayant tellement convaincu les gens qui demandent toujours au réalisateur Mary Stuart Masterson où elle l'a trouvé une actrice souffrant elle-même de la maladie. Le mois prochain verra Stewart dans l'un de ses rôles les plus difficiles à ce jour, la jeune libre d'esprit Marylou âgée de 16 ans dans Sur La Route, l'adaptation cinématographique par Walter Salles du célèbre roman de Jack Kerouac.

En 2007, Walter Salles dinaît avec deux amis, le réalisateur de Babel Alejandro González Iñárritu et le compositeur Gustavo Santaolalla, lorsqu'il a mentionné qu'il était à la recherche d'une jeune actrice pour jouer Marylou dans Sur La Route. Salles dit, 'Ils ont tous les deux dis à l'unisson, 'Tu dois absolument rencontrer cette fille qui est dans Into The Wild''. Après avoir visionné le film, Salles a été pris par Kristen Stewart alors inconnue. 'Kristen n'apparaît pas dans les deux premiers tiers du film, mais lorsqu'elle entre dans l'histoire, elle apporte alors une lumière unique et la qualité magnétique à l'écran que très peu d'actrices possèdent', dit-il. Après une réunion au Sunset Marquis (un endroit dont Stewart dit maintenant qu'il a 'une place très spéciale dans mon cœur'), Salles lui a offert le rôle. 'Plusieurs actrices ont été testées pour le rôle à ce moment-là, et je ne lui ai même pas demander d'auditionner', dit-il.

Sur le plateau de tournage, Salles dit que Stewart a impressionné tout le monde avec son éthique de travail. 'Elle est incroyablement concentrée. Elle peut être si dure avec elle-même  elle n'abandonne pas jusqu'à ce qu'elle atteigne un point où elle est croit qu'elle a fait de son mieux. Ce genre de poursuite de l'excellence est vraiment un cadeau pour tout réalisateur'. Quant à ses talents moins connus, il dit, 'Son iPod a la meilleure sélection de musiques des années 70 que vous ne trouverez jamais, donc chaque fois qu'on voulait de la bonne musique, on se référait à Kristen. D'autre part, elle joue au billard aussi bien que les garçons. Mieux, en fait. Elle les a battus la plupart du temps'.

En fait, Stewart a rencontré Salles en 2007 après que le réalisateur ait vu sa performance comme adolescente mélancolique dans Into The Wild, mais il a fallu plusieurs années pour que le film se fasse. Temps dont Stewart est reconnaissante. 'Le rôle était tellement au-delà de moi à ce moment-là', dit-il. 'J'ai adoré le personnage, et j'aurais fait des pieds et des mains pour être prise dans ce film. Mais je suis partie en tremblant car je pensais, 'Oh mon dieu, je pense que je vais avoir le job, et je ne sais pas si je peux le faire'.

Jouer quelqu'un d'aussi décomplexé que Marylou, qui charment son petit ami Dean (Garrett Hedlund) et le protagoniste du film, Sal Paradise (Sam Riley), a nécessité pour Stewart d'être exposée, littéralement et métaphoriquement. La nudité n'a pas intimidé Stewart, qui a joué une strip-teaseuse Welcome To The Rileys en 2010, même si elle savait que c'était quelque chose auxquels les médias allaient se raccrocher, anticipant les gros titres comme, 'La Gentille Fille De Twilight Enlève Tout !', dit Stewart, 'Je sais que c'est une chose étrange à dire, mais ça ne m'a pas inquiété. J'aime vraiment faire tomber les murs. Je ne voulais pas me cacher, particulièrement en tant que Marylou – elle est la dernière personne qui se cacherait'. Comme il s'avère, c'était une simple scène de danse qui faisait le plus peur à Stewart. 'Mais à chaque fois que j'avais des doutes, j'ai pu parler à Walter, et toutes mes appréhensions disparaissaient', dit-elle. Elle commence à faire l'éloge de son réalisateur longuement avant de s'arrêter en disant, 'Qu'est-ce que je peux dire, il est foutrement génial'. Salles n'a que des mots aimables pour Stewart en retour. 'Kristen est une actrice réellement talentueuse qui va nous surprendre à de nombreuses reprises dans l'avenir', dit le réalisateur dans un appel téléphonique depuis le Brésil. 'Elle a la possibilité de faire à peu près tout ce qu'elle veut, et elle opte pour des rôles qui sont des choix très courageux – des personnages que vous ne pensez pas qu'elle puisse jouer'.

Alors que Sur La Route pourrait sembler comme une tentative de rompre avec son image de Twilight, c'est un autre malentendu à propos de Stewart ; à l'inverse de nombreux acteurs associés à une franchise populaire, elle n'est pas intéressée de mettre Bella Swan derrière elle. 'D'autres personnes essaient de me distancer d'elle, mais pas moi', dit-elle. 'Je l'ai dit cent fois auparavant : j'aime Bella'. À la fin, elle avoue être frustrée lorsque les gens étiquettent le personnage comme faible ou passive ; cela semble être un argument fautif, considérant le nombre de fois où Bella prend des mesures qui mettent en danger sa vie à se battre pour ce qu'elle aime. 'Si Edward et Bella échangeaient leurs places, il serait considéré comme une personne à admirer, quelqu'un qui a raison sur toute la ligne', dit-elle. 'Il faut être une personne si forte pour complètement vous soumettre à quelque chose et vous abandonner entièrement à quelque chose. C'est un relation d'égalité ; ils donnent tous les deux en même quantité, alors pourquoi est-elle condamnée pour cela ? Je ne comprends pas'.

En dehors du blockbuster de l’année Blanche Neige et le Chasseur, Stewart a fait des films indépendants réussi entre chaque film Twilight, comme jouer Joan Jett dans The Runaways mais aussi joué son contraire avec Melissa Leo et James Gandolfini dans Rileys. Mais Twilight a beaucoup plus en commun avec les films indépendants que les gens ne pensent ; le premier film n’était pas un succès garanti quand elle a signé, juste un film au budget modeste avec des acteurs inconnu venant d’un studio de production qui n’a pas fait ses preuves. 'C’est marrant comment les gens oublient ça', dit Stewart. 'Si je ne parais pas contente sur des photos de paparazzi, les gens disent ‘Eh bien, tu as signé pour ça !’ eh bien… pas vraiment d’accord ?'. Stewart peut donner précisément le moment où elle a commencé à réaliser ce que le film serait. 'C’était à la Comic-Con, quand nous étions littéralement frappé par l’énergie de 6 000 personnes comme un mur de briques dans le visage. C’est le moment où je me suis dit, ‘Mais qu’est ce ça va être ?’.

Personne n’aurait pu prédire le phénomène que ça allait être, même pas Stewart, qui tente de prendre le contrôle de l’attention. Ce qui nous amène à Fifty Shades of Grey, le phénomène érotique qui a commencé en tant que fanfiction de Twilight. Est-ce que Stewart l’a lu ? 'Pas vraiment – j’ai sauté des passages',  dit-elle. 'Quand j’ai lu les premières pages décrivant ses cheveux en bataille, j’étais du genre ‘C’est trop bizarre !’. Stewart ne peut pas résister à rigoler en ajoutant, 'Mais c’est tellement torride ! Ce que je veux dire, évidemment tout le monde c’est ça. Mais quand je vois les gens le lire dans l’avion ou quoi, ça me perturbe. Genre vous lisez du porno ! Enlevez cette couverture de vos genoux !.

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