Traduction faite par le Staff de Kstew France. Merci de créditer avec LIEN
Vulture a signalé avoir entendu dire que Kristen Stewart a obtenu le rôle principal, d'un adaptation du roman de William Styron (1951), Lie Down in Darkness (en français: Sur Un Lit de Ténèbres). Le rôle avait été fortement sollicité par la star d'Hunger Games, Jennifer Lawrence.
Si le rapport est véridique, ce serait un film indépendant très important pour Kristen Stewart. Kristen jouera le rôle de Peyton: Vulture dit:
"Réalisé par le réalisateur de Crazy Heart, Scoot Cooper. Remarqué en Virginie dans les années cinquante, Lie Down in Darkness aura donc pour casting Kristen Stewart dans le rôle de Peyton Loftis. Dans le cadre d'une famille dysfonctionelle est désintégrée, Peyton est constamment comparée à sa sœur infirme, Maudie, et son incroyable beauté physique fait d'elle l'objet de la jalousie de sa mère glaciale, et la cible incestueuse de son père alcoolique."
VERY GOOD NEWS :D
Résumé du livre en plus pour les intéressé(e)s:
L’histoire se déroule dans l’état de
Virginie, aux Etats Unis. Alors qu’à l’autre bout du monde la première
bombe atomique marquée du sigle US a explosé, l’onde de choc atteint les
consciences américaines.
William Styron nous raconte une
histoire moderne et à la fois très classique, le récit de la haine et de
la culpabilité, où la lassitude d’aimer côtoie la folie et la
perdition. C’est une histoire à l’image de ce monde.
En gare de Port Warwick, un père
attend la dépouille de sa fille. Quelques années avant, il a déjà
porté en terre sa cadette. Sa maîtresse l’accompagne parce que sa femme a
refusé de venir avec lui. La solitude est trop grande et il sait qu’il
ne pourra pas supporter cette dernière épreuve, l’ultime d’un parcours
chaotique et désespérant. Il est ivre, juste un peu plus que d’habitude.
Le trajet est long, c’est un chemin de croix trop pénible, qui va de la
gare au cimetière en faisant des haltes inopinées, propices à la
réminiscence des souvenirs.
Ils sont enchâssés les uns dans
les autres par une savante construction où le point de vue est
successivement celui du père, fou d’amour et de douleur, de la mère à la
haine vissée au corps, mais aussi de la fille morte, et même d’un
pasteur, confident de la mère et témoin sidéré des différents évènements
familiaux. Le récit est savamment organisé pour montrer la fragilité et
la violence des personnages. Le roman s’achève d’ailleurs par la
description hallucinante de la folie palpée de l’intérieur.
Ce prodigieux exercice
littéraire est un premier roman qui dès sa parution a valu à son auteur
l’hommage de ses pairs. Une prouesse technique et inspirée, pleine de
maîtrise et d’humanité qui laisse le lecteur admiratif.
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