France 5 a même choisi quelques extraits du documentaire:
« On ne sort pas indemne de On The Road ; (…) c’est un univers très masculin et en même temps ça exprime pas mal l’envie de bousculer l’ordre établi. » Elisabeth Guigou, auteure de La Beat generation et son influence sur la société américaine
« La Beat generation voulait combattre le système, mais à sa façon. Ils essayaient d’échapper au guet-apens matérialiste pour trouver quelque chose de mieux, de nouveau, de beau, de divin. « Beatnik » était un terme qui impliquait la recherche du sacré (…), c’était pas un mot marketing, des vêtements, une marque, un béret ; la commercialisation du mot dégoûtait Kerouac. » Craig Detweiler, professeur de cinéma, université Pepperdine (Malibu)
« Il (Kerouac) parlait à une époque où la culture tout entière changeait ; il est devenu la voix de la culture et l’a manifestée d’une manière dramatique et dynamique. C’était un tsunami qui a d’abord traversé la littérature américaine, puis le monde, et qui résonne encore. »Gerald McDermott, réalisateur, auteur, illustrateur
« En faisant de son groupe (cinq ou six personnes) une génération, Kerouac a créé un idéal. Il a créé une vision dans la tête des gens qui a emmené une ouverture dans leur vie ; il a offert la possibilité de vivre une vie différente. » Gerald Nicosia, biographe de Jack Kerouac
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